Un grand bonheur encore que ce concert-ci ! C'était mon 4°
Petite review comme ça en passant.
Perdu sur les hauteurs du lac, perdu dans un parc d’un autre temps, perdu dans une grange…
Premier regard sur l’antre.
Pas de fosse, un théâtre tout en élévation, un théatre tout de…pin, bref, un théatre Savoyard tel qu’on n’aurait pus l’imaginer.
Le 3° rang m’attend.
Suis-je dans un rêve ou la scène est-elle bien entourée de ces bouleau ?
Petite Lise fait une apparition timide, s’assoit devant son piano ; et de lui battre la mesure à coup de coton tige géant, enchaine tout en anglais pour une présentation Tori Amosesque.
Petite Lise s’arrête un instant, émereillée qu’elle est de ce moment magique, hors du temps, hors des lieux habituelles, venue en bateau pour attérir sur cette scène au milieu de la forêt.
De reprendre son piano, pour cette fois nous compter en français, les aléas du trac sur un ton très Jeanne Cherhal cette fois.
Les quelques bruyants retardataires ne vainqueront pas de son sourir et de son humour, qui nous entraine à bord d’un ‘camion pour l’amour’.
Pour finallement sortir sur une reprise bien personnalisée de 50cent.
Elle fait place au rapide changement de décor et aux éternelles encouragement venus des tribunes.
La salle s’assombrie à nouveau, et un à un, les musiciens tant attendus font leur entrée en scène. Quand enfin apparaît Simon, les premières notes de « Rise » retentissent pour un début tout en douceur.
Biensûre, le premier intermède ne pouvait pas ne pas en parler, de ce féérique lieux où nous étions tous réunis.
Oui, ‘l’hallucination’ est générale.
Il tend ses oreilles ; sûr, il veut nous entendre !
S’enchaine là-dessus un savant mélange de l’energie des deux albums. De l’agité, moins que pour la première tournée, au calme.
Mais le public est concquis, et il ne faut que 3 interprétations pour qu’enfin il daigne se lever et commencer à s’agiter, remuer, danser.
Les yeux fascinés de Simon n’en finissent pas de nous remercier.
Le War Flag tant attendus se fait entendre et la transe me prend définitivement, qu’importe l’indolence de mes voisins, je me laisse guider par le simple son, et dieu que c’est bon.
‘Passengers’ aura raison de mon corps, je flotte, je vole, je suis frivolle, enfin !
Et puisque de toute façon la ‘Life is easy’, c’est clair que je ne serait pas ‘worry’ !
Comme toujours, l’alchimie musicale s’opère.
Comme toujours, il nous faut poser pour l’éternel cliché ; et pour une fois, c’est sûre, j’en serai.