«Ce qui nous intéresse: aller vers l'inconnu»
par Fabien Eckert - Le duo français AaRON sort enfin son troisième album. Il marque un virage musical, vers des sons plus électroniques.
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«We Cut The Night» risque d'en surprendre plus d'un. La pop mélancolique est toujours d'actualité, mais elle est désormais rehaussée par des sons plus synthétiques et électriques. Inédit pour le duo français. Reste une constante: l'élégance de la musique. Parole à Simon Buret et Olivier Coursier, alias AaRON.
Comment vous sentez-vous, à quelques jours de la sortie de votre album?
Bien! Les premiers retours sont très positifs. On est surpris de voir que le public est toujours curieux de voir le travail d'AaRON. On sent une espèce de lien invisible avec lui.
Ce n'est pas gagné d'avance, puisque, avec «We Cut The Night», vous avez opté pour des sons plus électroniques.
C'est vrai. Même si, de toute façon, rien n'est jamais gagné d'avance. Ce qui nous intéresse, c'est d'aller vers l'inconnu, de tester de nouvelles choses. Pas forcément électroniques, d'ailleurs. Ça correspond aussi à notre évolution. L'album est un polaroid de qui nous sommes aujourd'hui.
Il s'est passé cinq ans entre votre précédent CD et celui-ci. Comment se sont passées vos retrouvailles en studio?
C'était très naturel. On avait créé des bouts de titres chacun de notre côté. Quand on les a mis ensemble, on s'est rendu compte qu'on avait pris la même direction, qu'on avait envie des mêmes choses, sans même s'être parlés au préalable. Tout s'est articulé autour de morceaux piano-voix. Le but était de produire un album enveloppant, que tu puisses écouter au quotidien, qui t'hypnotise ou t'attrape et te fait danser.
AaROn existe depuis 2004. Vous ne ressentez pas encore de lassitude à bosser uniquement en duo?
Non! Sinon, on aurait déjà arrêté. On trouve même hyper riche de se voir évoluer l'un et l'autre en parallèle.
«We Cut The Night»
Disponible vendredi 18 septembre 2015.
Source: 20min.ch