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 Interview - Paulette.com - 20.11.2015

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AuteurMessage
Lou Piu
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Lou Piu

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Interview - Paulette.com - 20.11.2015  Empty
MessageSujet: Interview - Paulette.com - 20.11.2015    Interview - Paulette.com - 20.11.2015  EmptySam 21 Nov 2015 - 9:42

interview de Justine Pinaud publié sur le site du magazine Paulette


AARON : “NOUS NE VOULIONS PLUS ÊTRE UNE BÊTE A DEUX TÊTES”


A la rentrée, Aaron dévoilait leur nouvel album We Cut The Night, encensé par la critique (Paulette faisait d’ailleurs son éloge dans le numéro #jesuisunefillesalopette) . En tournée dans toute la France depuis le mois d’octobre et à l’Olympia le 25 novembre prochain, nous avons rencontré le duo et cherchait à savoir pourquoi ils avaient mis si longtemps à revenir. Réponse !

Paulette : Qu’avez vous fait pendant ces trois dernières années?
Olivier : En fait ça faisait deux ans qu’on était en tournée, ce qui est finalement assez court. On a présenté l’album un peu partout. Deux ans ça peut paraître assez long, mais tu t’en lasses jamais, tu vois des gens différents tous les soirs, tu partages ta musique c’est quand même des moments assez exceptionnels.
Simon : On a aussi pris le temps de voyager et de se charger d’expériences nouvelles, souvent en dehors de la musique. Il fallait qu’on reprenne une certaine partie de nos vies et que cette partie la prenne un peu plus d’importance.
Olivier : Juste laisser de la place à la page blanche. Revivre.
Simon : On a une vie sur scène avec Aaron et une vie personnelle aussi.

Vous avez commencé en 2007 avec votre tibe U turn (Lili) et depuis ça ne s’est jamais arrêté, vous aviez besoin d’une pause en fait ?
Simon : Oui, ça va très vite, tu bosses tout le temps, t’as très peu de temps pour avoir du recule… Il faut digérer les choses parce que t’es tout le temps dans la création, dans le travail.
Olivier : Notre vie est très prenante. C’est magnifique mais c’est aussi énorme. Dans une vie d’un être humain, ça prend énormément de place !

La vie perso en pâtit ?
Simon : Pas pour ce qu’on pense, mais, en tout cas en ce qui me concerne, davantage dans la construction humaine. Ca prend toute une vie de se trouver mais il y a des chemins qui sont coupés avec un succès aussi radical. Et du coup c’était très nécessaire de retrouver des choses, de se retrouver soi, de pas être désincarné tout le temps. C’est important et c’est ce qui a fait qu’on a fait cet album de manière aussi fluide Olivier et moi. Je pense qu’on a enfin pris le temps. En fait depuis qu’on s’était rencontrés on n’avait jamais pris le temps de faire une vraie pause. Et de ne plus être Aaron lui et moi. De juste être Simon et Olivier l’un pour l’autre. De ne plus être une bête à deux têtes quoi. Je pense que c’est l’album qui est le plus en équilibre entre nos deux forces. Je pense qu’il y a vraiment 50/50 de chaque côté.

Comment avez-vous décidé de stopper cette parenthèse et de reprendre Aaron ?
Simon :
En fait on ne s’était pas donné de temps limite, l’élément déclencheur ça a été une maquette de blouson noir que j’ai envoyée à Olivier quand j’étais à New-York. A ce moment là on s’est rendu compte qu’on avait exactement les mêmes envies. On s’est dit “Tiens, c’est marrant, on a envie de parler de la même chose”. Du coup, quand je suis revenu de New-York on s’est revu et on a commencé très vite à s’y remettre. Et puis chaque morceau qu’on a fait a influencé celui d’après et du coup à un moment on s’est retrouvés avec un album. Moi j’avais besoin de me dire que tout ne recommençait pas de suite, qu’on allait redevenir Aaron.

Avant de commencer la promo et de dévoiler cet album vous vous êtes produits au Printemps de Bourges en incognito, sous le nom de “Blouson Noir”. Qu’est ce que vous vouliez vous prouver ?
Olivier :
On a cherché à ne pas revenir en tant qu’Aaron car on voulait vraiment revenir par la musique, être reconnus par notre talent, sans le nom. Et puis on voulait voir la réaction des gens aussi.
Simon : On était excités par ça. On voulait voir ce qu’il se passait quand on jouait nos morceaux sans être un groupe connu et ce qui est génial, c’est que des gens ont appelé notre manager pour nous signer, nous, Blouson Noir. Mission accompli, on est revenu par un album et pas par une étiquette.
Olivier : De voir que les gens sont encore curieux de notre travail c’est ça qui nous fait le plus plaisir.

Pour ce nouvel album, vous vous êtes davantage concentrés sur les instruments, les mélodies.
Simon :
Oui, c’était l’essentiel, on voulait aller au coeur des choses. On on a toujours essayé de le faire, mais là encore plus, on voulait essayer d’attraper un moment, une sensation. On se parle beaucoup par image avec Olivier alors pour ce disque on a imaginé des images et essayé de les véhiculer avec tel instrument ou tel instrument.

Des images noires?
Simon : Non, l’album est vachement éclairé ! Moi je pense qu’il y a vachement de souffle de vie là dedans, c’est très vivant. Je pense que c’est un album très minéral, connecté à ce qui l’entoure, traversé de grands espaces, et je pense que c’est un album qui résonne de pierre, de feu, d’eau, d’air, et on a essayé faire rebondir la musique sur ces éléments là. Partir de ce qui se passe en toi, comment mettre en lumière ce qui t’a éclairé, ce qui t’a traversé. Si c’est la nuit alors c’est vraiment une nuit éclairée par exemple.
On a vraiment des images lumineuses sur cet album. Onasis, c’est une chanson sur la renaissance et le lâcher prise, sur l’effacement, sur le fait que quand t’es pas à ta place tu t’effaces et tu t’éteins dans ta vie. Mais c’est une chanson heureuse; pleine de vie, de lumière.

Cette dualité entre la lumière des images et les sons plus sombres c’est votre pochette d’album qui la symbolise parfaitement, vous pouvez nous en parler ?

Simon :
Pour la pochette on a bossé avec un collectif qui s’appelle A4, on avait deux idées: le passe muraille, qui est un livre qui nous a tous les deux touchés et qui raconte la magie de l’invisible, la nuit tu passes les murs. Et aussi on voulait cette couverture de survie parce le pli d’or est puissant, c’est un signe qu’on essaie de garder la vie. C’est très visible et ça rayonne. Et je trouvais ça très fort, qu’est ce qui reste de tout ce que tu traverses ? C’est cet or là. Le collectif a proposé de mettre ça en masque sur nous et on a trouvé l’idée génial.

Je vais terminer avec un tac au tac. Qu’est-ce qui vous fait sourire?
Simon :
Les gens qui tombent dans la rue. Ça me fait éclater de rire tout le temps, c’est horrible, je m’en veux.

Le dernier film qui vous a fait pleurer?
Simon :
Valley of love Guillaume de Guillaume Nicloux, j’ai trouvé ça fantastique.
Olivier : Interstellar, il m’a retourné la tête !

Une petite manie ?
Simon :
Prendre mon café en photo sur Instagram. J’aime bien c’est un truc récurrent je le fais tout le temps. Je trouve que l’objet est magnifique. J’ai toujours été fasciné par le café. Je trouve que c’est de l’or noir. Je trouve ça fou que ça réveille autant mon corps. C’est un moment vraiment précieux que de boire son café.

La recette que vous ne ratez jamais ?
Olivier :
Les cookies. Je m’amuse quand je fais de la cuisine je mélange tout et n’importe quoi, aux carambars, au chocolat blanc...

Ce qui vous manque le plus pendant la tournée ?
Simon :
Mon île.
Olivier : Mes potes.

La femme de vos rêves serait…
Simon :
Une femme libre, qui croit à la vie. Je n’aime pas les femmes qui pensent qu’elles ont besoin d’être apprêtées et qui succombent au poids de la société. J’aime bien les gens qui réfléchissent avec autre chose que ce qu’on leur met toute la journée dans la tête. J’aime bien les gens qui suivent leur chemin qui ne sont pas “Comptoir des cotonniers” parce qu’il faut l’être en gros.
Olivier : Je rejoins un peu Simon, une femme vraiment indépendante.

Un lieu de vacances pour décompresser?
Olivier :
Le grand Ouest des Etats-Unis

Votre souvenir le plus honteux?
Simon :
Un jour j’ai craqué mon pantalon sur scène, heureusement j’avais mis un slip ! Olivier : A une émission on avait désaccordé ma guitare et je me suis retrouvé à jouer en direct avec une guitare qui sonnait faux, j’avais l’impression d’avoir 10 ans !

Et le meilleur souvenir ?
Simon :
Il est en ce moment. Et je suis sincère car l’album se retrouve numéro 1 des ventes alors que c’est notre 3eme album, je trouve ça complètement hallucinant !
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Interview - Paulette.com - 20.11.2015

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